A lire aux toilettes, un thriller sur PQ


Article "insolite" de Courrier international du 26.05.2009
Du nouveau au rayon littérature nippone : le thriller imprimé sur papier hygiénique. Fidèle à la tradition japonaise qui veut que les fantômes se cachent dans les lieux d’aisances, l’écrivain Koji Suzuki narre l’histoire terrifiante d’un esprit qui loge dans la cuvette d’un W.-C. Baptisé Drop (comme "lâcher" ou "laisser tomber"), ce roman sur PQ se lit en deux temps trois mouvements, à en croire son éditeur. Il comporte neuf chapitres et se répète tous les quatre-vingt-dix centimètres de rouleau. Koji Suzuki, maître du roman d’épouvante, est le père du bestseller Ring (Ringu), porté à l’écran au Japon et aux Etats-Unis. Avec ce PQ littéraire, le fabricant Hayashi Paper prend un nouveau tournant : son papier toilettes contenait autrefois des informations sur la façon de se comporter en cas de séisme ou autre catastrophe naturelle.
Drop, 210 yens (1,59 euro) le rouleau.
(The Japan Times, The Daily Telegraph)

Rencontre autour du livre à Fismes, le 16 mai

Je vais parler de toilettes dans une médiathèque... Pffff. Mais bon, la lecture et les toilettes sont liées, c'est vrai...
> Programme ici.

Les toilettes, outil de sélection sociale

Article de Lise Martin paru dans 20 minutes, le 5 mai 2009 :

Une envie pressante de tendance
« Briser le tabou des toilettes en les rendant chic. » C'est le credo d'Eric Salles, le fondateur de Point WC. Le concept : des waters publics de luxe, installés dans les lieux touristiques de la capitale. Les premiers se sont posés dans une galerie marchande des Champs-Elysées (8e), en 2005. Le Carrousel du Louvre (1er) vient de s'équiper de quinze cabines aux noms exotiques et aux tailles de cuvettes différentes. Il existe même une version « spa » à la japonaise, équipée de jets d'eau et d'air... Le prix : 1 euros pour la version standard, 1,50 euros pour le spa. Eric Salles justifie les tarifs de son pipi-room trendy : « Chaque cabine est nettoyée manuellement après usage, et on a l'impression d'être dans un institut de beauté ! » C'est d'ailleurs dans le cadre de son « nouveau positionnement sur le luxe » que le Printemps (9e) a décidé de s'équiper. Le premier Point WC y a ouvert il y a dix jours. Il y en aura quatre d'ici à la fin juin. Autre raison invoquée : « Certaines personnes viennent chez nous uniquement pour faire pipi. Nous avons parfois l'impression de faire office de toilettes publiques pour tout le boulevard. » Exit, donc, les WC gratuits dans les étages. Ils disparaîtront en juin. Pour un besoin urgent et gratis, reste la sanisette, sur le trottoir d'à côté.

La peur originelle

Stephen King dans "Dreamcatcher" nous avait gratifié d'une scène horrifique de créature sortie des toilettes. Ca y est, la réalité a dépassé la fiction.... > ici.